HIBA HIBA
REDESSINE LES CONTOURS D’UN ART MULTISÉCULAIRE
la sculpture sur calebasse
Sur fond d’anthropologie, à mi-chemin entre art et science, l’artiste Hiba MZOUGHI fait de la calebasse, par ses oeuvres, le symbole d’un patrimoine culturel commun.
DE LA CALEBASSE AU CUTTER AU RYTHME DU SLOW-ART
la calebasse POUR TOUS
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LA CALEBASSE POUR TOUS
hiba mzoughi
En 2019, elle se forme à la sculpture sur bois à la hachette. Pendant plusieurs mois, elle s’exerce auprès d’un maitre sculpteur du village de Soumbédioume à Dakar et apprend à créer ses propres outils. De retour en France, elle sculpte et crée exclusivement autour de la calebasse.
Les différents confinements successif, dû au Covid 2019, lui permettent de se maintenir dans un ermitage créatif, de dessiner l’ampleur de son projet et d’en bâtir les fondations.
En 2021, pour compléter l’une de ses collections, elle s’intéresse aux textiles et se forme auprès d’un maitre couturier turc, spécialiste du cuir, en banlieue parisienne. Depuis elle multiple les initiatives et les collaborations.
En octobre 2021, elle réalise sa première exposition public au musée Pierre Cardin avec Morpho et TheArtClub. La marque Hiba-Hiba met un premier pied dans le monde de l’art.
En 2022, l’artiste engage la visibilité de son projet, elle se projette de nouvelles opportunités excitantes.
Pour compléter son offre auprès des musées et galeries elle collabore avec un compositeur afin de créer un son immersif, révélant les sons produits par la calebasse, au travail, lors de ses différentes étapes de sculpture. Le but est d’habiller l’espace sonore de futurs expos et révéler aux visiteurs tout le caractère acoustique d’une calebasse au travail.
UNE HISTOIRE
Depuis des temps immémoriaux, la calebasse accompagne l’enthousiasme des Hommes
lors de cultes spirituels ou simplement dans la vie quotidienne : à la cuisine, aux champs ou à la chasse.
Largement utilisée par toutes les civilisations vivant du tropique du Cancer au tropique du Capricorne, elle fut le premier contenant à eau, le premier étui pénien et la première caisse de résonance de l’être humain.
La calebasse comporte de nombreux avantages mais elle casse, c’est pourquoi elle est jugée trop fragile et peu utile dans le paysage urbain, elle ne représente plus qu’un folklore désuet.
Riche de cette histoire, et dans la conviction que le calebasse a encore sa place dans notre société actuelle, l’artiste sculpte la matière, challenge ses fonctionnalités en s’inspirant des objets de notre vie quotidienne et y applique ses influences orientales.
Par la diversité de ses œuvres,
Hiba-Hiba offre une interprétation inédite de ce matériau végétal et met en avant l’héritage d’un patrimoine culturel commun.
UN GESTE
Entièrement réalisée à la main, c’est avec très peu d’outils que l’artiste crée.
Pour faire apparaître des dentelles géométriques ou de fins détails, dans le respect de l’effort comme le faisait les anciens, l’artiste enchaine une répétition de mouvements méthodiques et minutieux.
Ainsi, Hiba MZOUGHI articule ses outils, travaille la forme et dépasse la matière avec une pluridisciplinarité de savoir-faire. Elle assemble la calebasse à elle-même et/ou à d’autres matériaux tels que le cuir, le bois, le verre ou le laiton et conjugue les techniques.
Certaines œuvres peuvent atteindre jusqu’à 300 heures de travail et tenir dans le creux d’une main, d’autres proposées sont de dimensions à taille humaine. L’ensemble de ces objets d’arts, à poser, à porter ou à emporter, sous les lignes des collections mode & design, sont à vendre.
A date, la marque Hiba-Hiba présente plus d’une centaine de pièces prêtes à être exposées en galerie ou en musée. L’artiste peut réaliser des commandes personnalisées dans un délais raisonnable de 13 à 18 mois.
UN TEMPS
Le fruit nommé calebasse est issu d’une plante annuelle
produit soit par un arbre de la famille des bignoniacées, soit par une liane de la famille des curcubitacées.
Pour maitriser la totalité de sa production, l’artiste, s’associe à des cultivateurs en France et à l’étranger. Elle se se constitue un réseau international de semenciers de façon à multiplier les variétés et les formes à sa disposition et de maintenir un approvisionnement régulier.
A la réception de cette matière première dans son atelier situé à Pantin et après un temps de séchage de 6 mois à 2 ans, le fruit initialement vert devient marron.
C’est à ce moment que l’artiste révèle toute l’identité de couleur de la matière et qu’elle engage son processus créatif. Elle sublime et sculpte le fruit ainsi séché, lui attribue une fonction, l’associe à d’autres matériaux, le rendant ainsi fonctionnelle à l’usage et prestigieux au regard.
Sous le nom de sa marque Hiba-Hiba, l’artiste offre des perceptives innovantes à ce matériau végétal et renforce un symbole d’universalité, d’intemporalité et de légèreté.